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Notre action à Madagascar

La situation

La situation à Madagascar se caractérise par une série de crises institutionnelles depuis l’indépendance du pays de la France en 1960. Elles freinent toutes les reprises et espoirs de développement socio-économiques et limitent le PIB par habitant à 529 $ alors que la moyenne des pays de l’Afrique subsaharienne se situe autour de 1 637 $. Ceci explique une pauvreté généralisée, un manque d’infrastructure et une faiblesse institutionnelle ancrée. Cette condition est exacerbée par les multiples facteurs récurrents de nature sanitaire (COVID-19; peste bubonique et pulmonaire) et de nature climatique (cyclones, inondations, sécheresse) qui ont plongé 80,2 % de la population en dessous du seuil de pauvreté.  

Les élections présidentielles de novembre 2023 n’ont pas dérogé à la règle du cycle des crises et ont reconduit Andry Rajoelina à la présidence du pays pour 5 ans malgré le boycott d’une grande partie de l’opposition (10 sur 12 candidats). Les élections législatives de mai 2024 ont confirmé l’effritement du pouvoir de Rajoelina. La coalition qu’il dirigeait (IRMAR) n’a pu obtenir qu’une faible majorité (84 sièges sur 163), et ce après que la Haute Cour constitutionnelle a rejeté tous les recours en annulation des résultats du scrutin pour des sièges spécifiques, à l’exception des quatre déposés par le camp de Rajoelina. Notons aussi qu’un tiers des sièges sont gagnés par des indépendant·e·s (sans parti). Cette année électorale se terminera par les élections communales qui cristalliseront le rapport de pouvoir entre l’IRMAR et l’opposition et ses indépendants. 

Notre travail à Madagascar

Climat et justice écologique | Climate and ecological justice icon
Justice écologique
Axe thématique : Démocratie et participation citoyenne | Area of focus: Democracy and citizen participation icon
Participation citoyenne

Développement et Paix – Caritas Canada travaille à Madagascar en raison des insécurités auxquelles fait face la population à cause de leur exclusion des processus décisionnels relatifs à la gouvernance des ressources naturelles et à la vie publique. Les femmes et les hommes n’ont pas accès aux ressources naturelles de leur environnement et ne peuvent pas les utiliser ni les contrôler de façon sécuritaire. Dans le monde rural, la population doit également se battre contre des mécanismes d’exploitation.

Notre programme s’articule autour d’une approche qui valorise la prise en charge des populations de leur propre développement à travers une démarche d’autopromotion.

Nous menons également les deux grands groupes d’activités complémentaires suivants :

  • Accroître la résilience et la sécurité alimentaire, monétaire, foncière et climatique de la population pour faciliter l’adoption de pratiques d’adaptation aux changements climatiques;

 

  • Le renforcement du pouvoir citoyen et de la participation citoyenne dans tous les espaces de décisions formels et informels relatifs à la gouvernance des ressources naturelles, de l’environnement et de la vie publique.

 

* Ce programme reçoit la participation financière du gouvernement du Québec depuis 2017 à travers le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et/ou à travers le ministère des Relations Internationales et de la Francophonie.

Histoires de réussite

Du compost pour de meilleures récoltes de riz

Grâce aux formations données en adaptation aux changements climatiques par notre partenaire le CDA, en plus de l’élevage de poulet, Félicie, Luciana, Sylvie, Holiniriana de l’association VVH à Ankaraobato (Antananarivo) ont transformé les jacinthes d’eau qui envahissent les canaux en compost.

Elles ont créé JACI COMPOST qui a multiplié par trois (3) le rendement de la production de riz. Elles ne manquent pas d’idées pour la commercialisation leur produit et regardent l’avenir avec espoir !

Feux de brousse en forte baisse

En juillet 2024, notre chargée de programme a rencontré le maire de la commune de Soanierana.

Il nous a expliqué, comme les associations rencontrées avant, qu’il n’y a pas eu de feu de brousse, alors qu’habituellement ces feux commencent début juin.

Ceci est un résultat inespéré de l’acceptation des « dina » (règles), qui ont été formulées avec la participation du plus grand nombre pour protéger l’environnement !

*Le projet RENIALA est financé par le gouvernement du Québec dans le cadre du Programme de coopération climatique internationale (PCCI), un programme découlant du Plan pour une économie verte 2030.

Quelle est la prochaine étape de notre travail ?

Les perspectives à Madagascar tournent autour de la construction d’un système de résilience basé sur l’autopromotion. Nous continuerons à travailler pour que les personnes soient structurées au niveau communautaire et qu’elles puissent rebondir individuellement et collectivement de façon pérenne. Cela à travers de meilleurs réseaux pour permettre l’émergence de politiques sociales et agricoles en faveur de la population grâce à un plaidoyer plus fort.

Ressources

Play Video about Vidéo image : Une conversion écologique à Madagascar
Play Video about Image de vidéo Renforcement de la résilience de la population de l’agglomération d’Antananarivo
Play Video about Image de la vidéo Madagascar Vivre à l'ombre d'une mine

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