En 2022, l’Équateur s’est énormément endetté. La pandémie a exacerbé la situation déjà précaire des populations les plus vulnérables faisant augmenter le travail informel. Les statistiques sur la malnutrition des enfants s’amplifient : un enfant de moins de cinq ans sur trois souffre de malnutrition. La situation est encore plus grave pour les enfants autochtones : 41% d’entre eux souffre de malnutrition chronique.
L’Équateur est considéré comme un pays à revenu intermédiaire supérieur, et pourtant on estime que 32,2 % des Équatoriennes et Équatoriens vivent dans la pauvreté avec un salaire mensuel de moins de 85 $ par mois.
La solution improvisée du gouvernement de vendre une banque publique pour financer des programmes de lutte contre la malnutrition des enfants ou pour doubler l’extraction de pétrole (passant de 500 000 à 1 million de barils par jour) est désastreuse pour l’économie équatorienne. La situation économique, sociale et politique est compliquée : un labyrinthe dans lequel le pays n’a pas encore trouvé d’issue.
Les communautés ont le sentiment que le revenu n’est pas suffisant pour leur survie. Les prix ont grimpé en flèche : le litre d’huile est passé de 1,80 $ à 3,50 $, le prix des fournitures scolaires augmente de jour en jour, le quintal d’engrais a doublé de valeur. Les revenus familiaux ont diminué de deux manières: l’emploi occasionnel a chuté et les prix des produits paysans sont continuellement à la baisse.
Cette situation rappelle les circonstances ayant menées à la crise sociale et politique de juin 1990. À cette époque, la hausse des prix du panier familial et les prix bas et instables des produits des communautés ont causé un soulèvement et mobilisé les communautés autochtones. Elles revendiquaient le règlement de quelque 200 conflits fonciers des communautés andines en Équateur.
Les programmes gouvernementaux se concentrent sur les causes immédiates : apport alimentaire inadéquat et malnutrition infantile. Cela n’adresse pas nécessairement les problèmes au niveau des structures économiques et sociales :
Un aspect crucial pour faire face à cette situation complexe et exclusive est le degré d’organisation et d’associativité des productrices et producteurs alimentaires.
Les communautés ont le sentiment que le revenu n’est pas suffisant pour leur survie. Les prix ont grimpé en flèche: le litre d’huile est passé de 1,80 $ à 3,50 $, le prix des fournitures scolaires augmente de jour en jour, le quintal d’engrais a doublé de valeur. Les revenus familiaux ont diminué de deux manières: l’emploi occasionnel a chuté et les prix des produits paysans sont continuellement à la baisse.
Cette situation rappelle les circonstances ayant menées à la crise sociale et politique de juin 1990. À cette époque, la hausse des prix du panier familial et les prix bas et instables des produits des communautés ont causé un soulèvement et mobilisé les communautés autochtones. Elles revendiquaient le règlement de quelque 200 conflits fonciers des communautés andines en Équateur.
Développement et Paix – Caritas Canada poursuit son travail de solidarité dans le pays depuis plus de 45 ans. Notre programmation s’est développée en partenariat avec des organisations civiles pour appuyer des groupes autochtones, tout particulièrement des femmes en situation de grande vulnérabilité et victimes de violence familiale, ainsi que des petites agricultrices et agriculteurs autochtones pour l’avancement de la souveraineté alimentaire et de l’agroécologie. La participation citoyenne et le renforcement des capacités d’organisation et d’associativité est présente dans l’ensemble de nos activités.
Voici des exemples de nos principales activités :
Développement et Paix – Caritas Canada souhaite poursuivre son engagement programmatique avec son partenaire le CEDIS afin de favoriser la prise en charge des populations locales, particulièrement celles des femmes autochtones, des groupes de défense des droits de la personne, des petites agricultrices et agriculteurs autochtones et finalement, le soutien aux activités de justice écologique.
Notre travail s’intègre dans une vision de développement durable qui est basé sur la participation citoyenne en priorisant le renforcement des capacités des organisations de femmes kichwa de Chimborazo, afin d’augmenter leur pouvoir politique et économique ainsi que leur influence dans les processus démocratiques de développement local et l’avancement de la souveraineté alimentaire.
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Notre programme de coopération international est réalisé en partie avec l’appui financier du gouvernement du Canada agissant par l’entremise d’Affaires mondiales Canada.
Développement et Paix – Caritas Canada est l’organisme officiel de solidarité internationale de l’Église catholique au Canada et le membre canadien de Caritas Internationalis.
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