Présidente du Conseil national
Directeur général par intérim
Notre famille humaine vit sur une planète saine dans la dignité, la solidarité, la justice et la paix. Telle est la vision renouvelée de Développement et Paix – Caritas Canada. Toutes les organisations et tous les mouvements sont appelés à une réflexion et à un renouvellement continu. Le début de l’année 2023-24 a marqué une étape importante dans notre propre cheminement. En octobre 2023, notre Conseil national a approuvé notre vision, notre mission, nos valeurs et nos approches renouvelées, ainsi que notre plan stratégique 2023-2028.
Nous venons d’achever la première année de ce plan. Il n’y a pas assez de place dans ce rapport pour partager toutes les bonnes nouvelles ! Il n’y a pas assez de pages pour raconter plus de 420 000 histoires, une pour chaque personne directement touchée par notre solidarité l’année dernière. Il n’y a pas non plus assez de pages pour raconter l’histoire de nos plus de 12 800 membres au Canada et le travail qu’elles et ils ont accompli pour promouvoir notre mission, par exemple dans le cadre de notre campagne Solidaires pour la terre. Nous ne pouvons pas raconter toutes les histoires, mais nous pouvons en raconter quelques-unes. De Madagascar au Myanmar et de Vancouver à Halifax vous lirez comment nous mettons en œuvre notre thème Nourrir l’espoir.
Malgré notre plan stratégique, le plus grand défi de cette année était imprévisible. L’attaque brutale perpétrée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 a choqué le monde entier. Nous n’aurions pas pu imaginer la violence meurtrière qui allait suivre. Parmi les 42 700 Palestiniennes et Palestiniens tué·e·s à ce jour, deux décès nous ont personnellement touchés. Nos collègues de Caritas Jérusalem, Viola Amash et Issam Abedrabbo, ainsi que leurs familles, ont perdu la vie dans ce massacre insensé. Nous prions pour eux et pour tout le personnel de Caritas Jérusalem. Grâce à leurs efforts héroïques, nous sommes l’une des organisations canadiennes capables d’atteindre les personnes dans le besoin. Leur intervention rapide a permis d’apporter aux populations de multiples services d’urgence ; dix-sept équipes médicales stationnées à des points stratégiques de Gaza ont aidé plus de 40 000 personnes dans le besoin. « Dieu merci, nous travaillons pour Caritas, ce qui nous permet d’aider les personnes dans les conditions les plus difficiles. Cette organisation nous aide à faire entendre notre voix, ce qui illumine nos journées », déclare Ahmed Al-Daya. Pour amplifier la voix de personnes comme Ahmed, notre travail de plaidoyer et d’engagement public sur la crise est également une priorité importante pour nous, comme vous le lirez.
La colère est une émotion naturelle que nous ressentons face aux souffrances inutiles de tant de personnes, non seulement à Gaza mais également en Ukraine, au Soudan et dans plusieurs autres régions du monde. Il est important que cette colère ne se transforme pas en haine, qui ne servirait qu’à obscurcir notre vision ultime. La haine ne peut pas nourrir l’espoir. La seule chose qui peut nourrir l’espoir est l’œuvre de l’Évangile à laquelle notre mission nous appelle. Nous ne pouvons pas créer l’espoir sans notre réseau de membres, de personnes donatrices et les évêques du Canada. Nous sommes infiniment reconnaissants pour votre soutien, votre engagement et votre foi en ce que nous pouvons accomplir ensemble qui permettent à Développement et Paix – Caritas Canada de réaliser sa mission.
Présidente : Brenda Arakaza (représentante des jeunes francophones) ; vice-présidente : Gabrielle Dupuis (Ontario) ; trésorier : Danny Gillis (Atlantique) ; secrétaire : Tashia Toupin (Ouest) ; membre : Mgr Jon Hansen (évêque, Ouest) | Mgr Pierre Goudreault (évêque, Québec, jusqu’en janvier 2024)
Don Devine (Atlantique), Frank Fohr (Ontario), Simone Fournier (Québec), Mgr Peter Hundt (évêque, Atlantique), Mgr Martin Laliberté (évêque, Québec), Reanne Laurie (représentante des jeunes anglophones), Teresa McKerral (Ouest), Jason Noble (membre général jusqu’en janvier 2024), Luc Picard (membre général), Boris Polanski (Québec), Mgr Pierre-Olivier Tremblay (évêque, Ontario)
Du 1er septembre 2023 au 31 août 2024
investis dans des projets à l’étranger.
de personnes touchées directement et indirectement par nos projets à l’étranger.
en Afrique, en Amérique latine, en Asie, en Europe de l’Est et au Moyen-Orient.
de développement communautaire et d’aide humanitaire dans 34 pays.
Montant investi du 1er septembre 2023 au 31 août 2024 dans les régions suivantes :
Nous croyons que toutes les générations présentes et futures ont le droit de vivre dans un environnement sain et durable. C’est pourquoi nous cherchons à construire un équilibre entre les aspects environnementaux, sociaux et économiques de manière à promouvoir le bien-être pour toutes et tous.
Entre 2020 et 2024, nous avons mis en place le projet RENIALA1 de Protection des moyens de subsistance via l’adoption de pratiques de conservation des sols et de développement durable à Antananarivo et dans Bongolava. Le projet financé par le gouvernement du Québec, à travers le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs a été mis en œuvre avec notre partenaire, le Conseil de Développement d’Andohatapenaka et en collaboration avec le Centre universitaire de formation en environnement et développement durable de l’Université de Sherbrooke.
Le projet a soutenu 120 associations paysannes, dont 17 de femmes, qui ont mis en place des initiatives d’adaptation en gestion de déchets, en agriculture et en élevage. En outre, un quartier urbain en situation de grande vulnérabilité a été transformé en vitrine de pratiques écologiques incluant un jardin communautaire. Les initiatives sont devenues des micro-projets qui répondent aux conditions climatiques changeantes afin d’avoir un revenu durant toute l’année.
À Bongolava, en zone rurale où les mauvaises pratiques de subsistance, dont les feux de brousse dominent, ce sont les nouvelles techniques en agroécologie qui ont été mises de l’avant pour répondre aux besoins alimentaires et du sol. Une soixantaine d’associations, dont une dizaine d’associations de femmes, ont adopté les nouvelles techniques apprises au travers de l’aménagement des bassins versants qui protègent de l’érosion.
Pour assurer la pérennité des initiatives, des plans d’actions ont été définis au sein des associations. Un travail collectif a été réalisé pour aboutir à la formulation communautaire des règles de protection de l’environnement appelées « Dina ». Les Dina ont été validées, du niveau local jusqu’au niveau régional. Cette réglementation favorable aux initiatives d’adaptation a permis de faire reculer les feux de brousse, les contrôler, reboiser, protéger les zones reboisées et les écosystèmes sensibles, ainsi que prévenir l’ensablement des rizières et sauvegarder les bas-fonds, les lacs et les sources d’eau.
1RENIALA veut dire « baobab, mère de la forêt » en malgache.
Au Pérou, notre partenaire, la Commission épiscopale d’action social (CEAS), accompagne depuis 2006 la communauté de La Oroya dans sa requête auprès de la Cour interaméricaine des droits humains (CIDH). Le cas exige que l’État prenne des mesures pour résoudre la pollution toxique provoquée par une fonderie polymétallique à La Oroya, qui a contaminé le sang de milliers de personnes avec des métaux toxiques, affectant ainsi leur santé.
En mars 2024, les communautés ont obtenu une petite victoire dans leur lutte, récoltant ainsi le fruit de leurs efforts. La CIDH a rendu sa décision, ordonnant à l’État péruvien de verser des réparations aux 80 victimes ayant déposé la requête et des compensations collectives à l’ensemble des habitants de La Oroya, soit environ 30 000 personnes.
La CIDH a également exigé la mise en place de mesures supplémentaires pour protéger la santé des Péruviennes et des Péruviens touché·e·s par la pollution minière et extractive et pour aligner les normes environnementales du pays sur les standards internationaux. Cette décision est vue comme une avancée majeure pour la reconnaissance du droit à un environnement sain dans l’ensemble des Amériques et établira un précédent significatif pour d’autres communautés affectées par la pollution toxique dans le monde entier.
Pourtant, malgré cette décision historique, le travail et la lutte des communautés ne sont pas terminés. La CEAS accompagne maintenant le nouveau réseau pastoral de santé environnementale et humaine (SAH pour son acronyme espagnol) composé de 18 diocèses. Le plaidoyer du SAH pour un changement socio-écologique et systémique se poursuit. Leur travail compte toucher à la dimension communautaire, mais aussi aux politiques institutionnelles afin d’obtenir un changement durable.
Nous croyons que tous les êtres humains doivent bénéficier des mêmes droits et avoir les mêmes opportunités afin de contribuer au bien-être de leur famille et de la société. C’est pourquoi nous cherchons à transformer les relations de pouvoir qui créent et perpétuent les inégalités et empêchent les femmes de devenir des citoyennes actives au sein de leurs communautés et dans la société en général.
En Indonésie, notre partenaire Arkom Indonesia, croit fermement à la résilience des communautés appauvries vivant dans des bidonvilles. Il considère ces personnes comme des architectes, car elles sont pour la grande majorité les maîtres d’œuvre de leur maison de fortune. Pour répondre à la crise climatique, Arkom met de l’avant, en concert avec des associations locales, des projets de transformation des bidonvilles.
Leur approche repose sur une théorie qui reconnaît qu’un changement durable et positif ne peut être obtenu qu’en répondant simultanément, à plusieurs niveaux, aux besoins de la population. Ce processus commence par le renforcement de connaissances et de compétences de la communauté, jusqu’à la capacité d’influencer les décideurs politiques pour construire un environnement sain et sécuritaire.
Pour répondre à la problématique des bidonvilles, souvent situées sur le bord des rivières, confrontées à des problèmes fonciers, à une vulnérabilité aux catastrophes et à un manque d’accès à l’eau potable, Arkom a facilité la création d’associations de femmes vivant dans ces communautés riveraines. L’une d’entre elles s’appelle Kalijawi et a été reconnue comme un modèle d’autonomisation de la communauté. Depuis plus de 10 ans ses activités comprennent la cartographie participative, la sensibilisation collective, des groupes d’épargne, les contacts intercommunautaires, les coopératives de femmes ainsi que le plaidoyer. Au moyen de ces activités, les femmes ont également amélioré leurs connaissances sur les perspectives de genre.
Kalijawi a toujours créé des réseaux et des coopératives solides. Par exemple, le gouvernement de Yogjakarta ne voulait pas que les gens construisent des maisons sur les bords immédiats de la rivière. Kalijawi et sa communauté ont donc proposé un plan pour déplacer les maisons et les mettre sur un deuxième étage, laissant ainsi une petite rue devant la rivière, et tout cela sans aucune perte de superficie. Leur plan a été accepté et plus de 50 maisons et infrastructures ont été améliorées.
Grâce à cette organisation communautaire, les femmes ont contribué de manière significative à la résolution de conflits locaux, favorisant ainsi l’harmonie et le bien-être de leur quartier.
Depuis le coup d’État de 2021 au Myanmar, plus de trois millions de personnes sont déplacées à l’intérieur du pays, 76 923 maisons ont été incendiées ou détruites, et au moins 8 640 personnes de la population civile ont été tuées.
L’escalade des combats dans l’État de Kachin, avec l’exposition aux recrutements forcés, aux meurtres, aux enlèvements, aux viols, à la violence physique et émotionnelle, aux arrestations et aux détentions arbitraires, a gravement affecté le bien-être des communautés et a conduit à une augmentation de la dépression, de l’anxiété et des violences basées sur le genre (VBG).
C’est dans ce contexte que nos partenaires Trócaire et Karuna Mission Social Solidarity (KMSS), ont mis en œuvre un projet de deux ans pour protéger les communautés touchées par le conflit, en particulier les femmes et les filles. Finalisé en décembre 2023, le projet visait à améliorer l’environnement de 831 femmes et 619 hommes au sein de 16 camps de personnes déplacées à l’intérieur du pays et de trois communautés d’accueil, en priorisant les personnes ayant subi des traumatismes.
Des services et activités variés ont été proposés aux personnes fréquentant les centres pour femmes et filles et les centres communautaires. Les participant·e·s ont bénéficié d’un soutien psychosocial axé sur les techniques de relaxation, d’autocompassion, de relations avec les autres, ainsi que sur les stratégies d’adaptation positives pour renforcer la résilience et traiter les traumatismes. Les séances de groupe ont permis de mettre les personnes en contact avec d’autres membres de leur communauté et de renforcer les relations. Des activités récréatives, telles que le sport, la couture et la cuisine collective, ont été organisées pour favoriser un sentiment de normalité et d’apprentissage, et pour aider à faire face au stress quotidien auquel les gens sont confrontés.
De plus, quatre groupes d’action sociale, composés de 25 femmes chacun, ont reçu de petites subventions et ont décidé ensemble des activités telles que la fabrication et la vente de savon liquide, ainsi que la cuisson et la vente d’aliments traditionnels. Les bénéfices des ventes ont été utilisés pour couvrir une partie des frais médicaux des personnes âgées et des femmes enceintes ou pour soutenir les frais d’éducation des enfants.
419 femmes et filles en situation de vulnérabilité, y compris des survivantes de VBG, ont bénéficié d’une prise en charge, d’une assistance matérielle ou financière et de kits d’hygiène ou de dignité.
Nous croyons au caractère sacré des vies ; la vie elle-même, mais aussi les conditions de vie qui doivent être respectueuses de la dignité humaine. Les conflits armés dans le monde ont un impact disproportionné sur la vie des populations civiles. C’est pourquoi nous cherchons à travailler sur les causes profondes des conflits afin de favoriser des environnements où la paix et la vie peuvent s’épanouir.
En Colombie, notre partenaire l’Asociación Campesina de Antioquia (ACA, Association paysanne d’Antioquia) met de l’avant des projets de développement à travers l’audio-visuel, les arts et la culture. Que ce soit par la création collective de documentaires audio-visuels, la danse, la poésie ou la photographie, les jeunes paysan·ne·s membres de l’ACA promeuvent une nouvelle culture de paix. Cela permet l’approfondissement de connaissances de choses subjectives et délicates comme le regard sur soi-même et les autres, sur le territoire et sur la préservation de l’eau et de la biodiversité après avoir connu violence et conflits pendant plusieurs générations.
Notre partenaire croit que les jeunes sont les adultes du futur et que la construction de la paix est essentielle pour reconstruire la ruralité. Si la ruralité est vivante et dynamique, les jeunes retrouveront leur dignité et leur identité paysanne, elles et ils pourront alors éviter de tomber dans les pièges des narcotrafiquants qui leur offrent une vie « meilleure ».
Pour l’ACA, une paysannerie organisée, mobilisée et formée contribue à favoriser la permanence des paysannes et des paysans dans les territoires et les aide à mener une vie digne. Le projet Souveraineté Paysanne vise à consolider les capacités techniques de production agricole, mais aussi les capacités organisationnelles, communicatives et de plaidoyer des communautés paysannes pour renforcer la souveraineté alimentaire, l’économie solidaire et le commerce équitable. Ceci contribue à la reconstruction des tissus communautaires et au rétablissement de l’économie paysanne. Ainsi, les territoires peuvent revivre et guérir après avoir connu des années marquées par la violence.
Pour y arriver, l’équipe de l’ACA a travaillé très fort. Lors de la dernière année, elle a :
En mai 2023, notre partenaire Jesuit Refugee Service (JRS) a mis en place le projet : Autonomisation économique et renforcement de la résilience des survivantes des conflits armés au Nigeria.
Depuis 14 ans, le conflit dans le nord-est du Nigeria, en particulier dans les États d’Adamawa et de Borno, a eu un impact significatif sur les moyens de subsistance des habitant·e·s de la région. En plus de faire des milliers de victimes, la violence a entraîné une perte cumulée de 100 milliards de dollars pour l’économie nigériane en 2021. On constate que les femmes rencontrent des difficultés plus profondes dans le contexte de la fragmentation des ménages, de la démoralisation et des violences basées sur le genre (VBG).
Le projet vise à soutenir la reconstruction de la vie des femmes victimes de la violence de Boko Haram qui ont quitté leur région d’origine et se sont réinstallées dans des régions plus sûres. Le but est de travailler avec elles pour reconstruire leurs moyens de subsistance et leur résilience en fournissant une formation en agriculture, en augmentant l’accès aux services financiers, à l’alphabétisation et en fournissant un capital de départ pour les groupes d’épargne.
La pénurie alimentaire et l’insuffisance de moyens de subsistance ont accru les tensions entre les personnes déplacées à l’intérieur du pays et les communautés d’accueil. Le projet préconise la mise en œuvre de solutions à long terme qui peuvent aider les deux communautés à devenir autosuffisantes. Ces solutions comprennent l’amélioration de l’accès à l’éducation et à la formation, l’augmentation des activités agricoles et la promotion d’un développement économique durable.
La priorité a été donnée aux femmes cheffes de famille, aux femmes vivant dans des ménages nombreux où un autre membre du ménage est le principal soutien économique, aux jeunes mères célibataires, aux personnes en situation de handicap et aux survivantes des VBG. Après la première année du projet, les sessions de suivi ont reflété un changement dans la façon dont les femmes pensaient à leur rôle en ce qui concerne la contribution aux finances du ménage.
Dans l’ensemble, l’initiative a exercé une influence positive sur la création et le renforcement d’une culture de paix en faisant des femmes déplacées internes des actrices du développement local dans les nouvelles localités, en améliorant le bien-être général des communautés hôtes et en responsabilisant ainsi qu’en préservant les pratiques culturelles.
Nous croyons à l’importance de la participation des personnes dans les prises de décision qui les concernent. C’est pourquoi nous cherchons le respect de la dignité de chacune et chacun à travers le principe primordial d’inclusivité dans la gestion du bien commun et dans l’instauration de la paix.
Dans l’État de Goiás, au centre-ouest du Brésil, la Commission pastorale de la terre (CPT) joue un rôle crucial dans la promotion de la participation citoyenne, en particulier dans les communautés rurales, ce qui est fondamental pour renforcer la démocratie et promouvoir le développement durable.
La CPT est active dans la défense des droits humains, la lutte pour la réforme agraire et la promotion de la justice sociale en milieu rural. Son importance réside dans le soutien qu’il apporte aux communautés en situation de vulnérabilité, en les aidant à s’organiser et à se mobiliser pour faire valoir leurs droits et influencer les politiques publiques.
La CPT contribue à la participation citoyenne en dispensant une éducation populaire, une formation et une éducation politique aux paysan·ne·s par le biais de cours, de réunions, de séminaires, de tables rondes et de conseils. Cela permet à ces groupes de comprendre et de défendre leurs droits, ainsi que de participer activement aux décisions qui affectent leurs vies et leurs territoires. La CPT joue un rôle clé dans la surveillance et la dénonciation des violations des droits humains en milieu rural, notamment dans les conflits agraires, le travail forcé et la déforestation illégale. En exposant ces questions au grand jour, elle exerce une pression sur l’État et la société pour qu’ils prennent des mesures, promouvant ainsi la responsabilité sociale et la justice.
Lors de la dernière année, l’équipe de la CPT a :
Le 20 décembre 2023, les Congolaises et Congolais étaient appellé·e·s aux urnes. En amont des élections, le Programme d’éducation électorale et de gouvernance inclusive en République démocratique du Congo (EEGIR), financé en partie par le gouvernement du Canada, a mené une grande campagne de sensibilisation centrée sur la participation citoyenne, le processus électoral et la paix par le biais de trois grandes stratégies :
Issues des noyaux dynamique femme (NDF) diocésains rattachés à la Commission justice et paix (CJP), et de diverses dynamiques communautaires, les personnes animatrices-sensibilisatrices se sont engagées à travailler avec EEGIR, car le projet a suscité une prise de conscience sur la situation des femmes et des autres groupes en situation de marginalisation.
La formation des personnes animatrices-sensibilisatrices, fut à la fois un élément important de motivation et un renforcement de capacités. Ce rôle leur a permis de découvrir et renforcer leurs compétences. Pour certaines, cela a été une opportunité d’aborder sans peur les questions politiques. Pour d’autres, il a éveillé le désir de postuler aux prochaines élections.
Des messages spécialement conçus pour sensibiliser la population à l’importance de la participation citoyenne et électorale ont été repris dans une chanson et un sketch, et diffusés dans les six provinces ecclésiastiques de la RDC.
Quand le Hamas a attaqué Israël le 7 octobre 2023, tuant plus de 1 000 personnes et en prenant plus de 200 en otage, Développement et Paix – Caritas Canada a condamné cette atrocité sans réserve. Les représailles d’Israël ont été rapides, brutales et implacables.
En l’espace de quelques semaines, elle a fait suffisamment de ravages pour que la Cour internationale de justice ordonne à Israël de prendre des mesures pour limiter les pertes civiles, les déplacements et la destruction des infrastructures. Ignorant ce jugement et les supplications de ses alliés, à la fin du mois d’août 2024, Israël avait tué plus de 40 000 Palestinien·ne·s à Gaza et plus de 650 en Cisjordanie. Parmi les victimes figuraient Viola Al ‘Amash et Issam Abedrabbo, employé·e·s de Caritas Jérusalem.
Notre réponse à la crise a été guidée par l’enseignement social de l’Église et l’appel du pape François à « ne prendre qu’un seul parti dans ce conflit : celui de la paix ». Nous avons lancé un appel aux dons et commencé très tôt à plaider en faveur d’un cessez-le-feu, de la mise en place de corridors humanitaires et de la libération des otages et des personnes détenues.
En intensifiant progressivement notre plaidoyer, nous avons demandé au gouvernement du Canada de cesser d’exporter des armes vers Israël, de soutenir les décisions des tribunaux internationaux sur le conflit et d’œuvrer en faveur d’un processus de paix sous médiation internationale.
En collaboration avec des partenaires du secteur œcuménique et de la société civile canadienne, nous avons entrepris 11 actions de plaidoyer, telles que la signature de pétitions et la rédaction de lettres conjointes, ouvertes et privées au premier ministre, au ministre des Affaires étrangères et au premier ministre du Québec. Avec Caritas Australie et Caritas Nouvelle-Zélande, nous avons écrit une lettre commune aux premiers ministres de nos trois pays.
Notre action a contribué au rétablissement du financement par le Canada de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies, à l’annonce d’un embargo sur les armes et à un infléchissement très léger du vote du Canada sur les résolutions de l’ONU relatives à Gaza et à la Palestine.
Pour sensibiliser et mobiliser les Canadien·ne·s, nous avons rédigé une douzaine d’articles, encouragé les membres à écrire à leurs député·e·s, et organisé et participé à plusieurs rassemblements et marches, y compris une série de pèlerinages pour la paix dont le point culminant était une marche mémorable sur la Colline du Parlement le 22 mai 2023. Notre webinaire où figuraient le patriarche latin de Jérusalem et le secrétaire général de Caritas Jérusalem a attiré plus de 300 personnes.
La solidarité que nous avons alimentée s’est exprimée par une générosité substantielle, qui nous a permis de contribuer à hauteur de 250 000 $ aux efforts de secours de Caritas Jérusalem. Grâce à cette somme et au financement d’autres agences Caritas, Caritas Jérusalem a fourni des abris, de l’eau, des vivres, des vêtements, des subventions en espèces, des services médicaux et un soutien psychosocial à plus de 24 000 personnes.
Nous continuerons à soutenir les activités de Caritas Jérusalem, à redoubler nos efforts de plaidoyer et à mobiliser les Canadien·ne·s pour soutenir la quête de justice et de paix du peuple palestinien.
Le 8 septembre 2023 le Maroc a été frappé par un violent tremblement de terre de magnitude de 6,9 dont l’épicentre était situé à Al Haouz dans la grande région de Marrakech. La région est montagneuse et difficile d’accès, il y a eu plus de 2 900 décès et 5 600 personnes blessées. Les dégâts matériels ont également été très importants. Notre partenaire Caritas Maroc a immédiatement réagi en lançant une procédure d’urgence auprès de Caritas internationalis.
En partenariat avec Caritas Maroc et avec l’appui financier du ministère des Relations internationales et de la Francophonie, nous avons décidé de travailler sur trois principaux axes : l’aide d’urgence, la protection contre les rigueurs de l’hiver et l’installation d’équipements sanitaires, ainsi qu’un soutien financier, matériel et technique pour aider les familles à retrouver leurs moyens de subsistance.
Ainsi, 5 300 personnes ont été secourues, soit 800 familles en situation de grande vulnérabilité (avec de jeunes enfants, des personnes âgées, des personnes en situation de handicap) dans les provinces de Al Haouz, de Ouarzazate, de Taroudant, de même que des personnes migrantes directement affectées par le séisme dans la ville de Marrakech.
En améliorant les conditions de vie de toutes ces populations par la fourniture d’abris, l’accès à l’eau potable, la promotion de l’hygiène communautaire, la protection et le renforcement des moyens de subsistance, selon la culture locale et selon les besoins liés au genre, Caritas Maroc a contribué à la réalisation des droits fondamentaux et au bien-être des populations touchées par le séisme.
L’action sociale de l’Église au Maroc a également soutenu des enfants et des adolescents sur le plan psycho-éducatif en proposant des activités sportives. Dans certains villages, des lampes solaires ont aussi été installées à l’extérieur des maisons pour améliorer la sécurité nocturne des survivant·e·s du séisme et des familles.
Les personnes soutenues par nos projets pour la relance de leur activité économique bénéficient d’une amélioration de leurs revenus et de leur capacité à répondre de manière autonome et durable à leurs besoins fondamentaux.
inscrits dans plus de 60 diocèses à travers le Canada.
à 255 activités régionales, dont 3 099 participant·e·s à près de 100 formations et ateliers partout au Canada.
participent au programme DPCC Jeunesse.
Les membres sont la pierre angulaire de notre organisation. Notre mission ne peut être accomplie que grâce à leur dévouement et leur implication.
Nos membres sont organisés d’un océan à l’autre en 50 conseils diocésains (CD). Les conseils diocésains sont composés des membres les plus actifs et ont pour principale responsabilité de donner vie à nos initiatives dans leurs diocèses, que ce soit en matière de sensibilisation, de défense des droits ou de collecte de fonds.
Chaque année, nos membres issus de différents diocèses se rassemblent, tissent des liens et approfondissent leur engagement envers notre travail lors d’assemblées régionales qui se tiennent dans huit régions à travers le pays. C’est l’occasion d’écouter des témoignages inspirants, de partager leurs succès et leurs défis, et de suivre une formation qui leur permettra de mieux accomplir notre mission.
Les assemblées régionales demandent un travail immense, et nous tenons à exprimer notre gratitude envers tous les membres de nos conseils diocésains qui jouent un rôle crucial dans leur organisation aux côtés de notre personnel.
Cette année, l’assemblée régionale de l’Ontario, qui s’est tenue à Toronto, a rassemblé près de 100 personnes de tous âges, venues de toute la province. Les personnes participantes ont été impressionnées par l’atelier organisé par les élèves de l’école secondaire catholique Mother Theresa de London, qui ont préparé plusieurs pancartes pour expliquer comment notre programme DPCC Jeunesse a contribué à sensibiliser et à mobiliser un si grand nombre de leurs élèves en faveur de la solidarité mondiale.
Cette année, notre conseil diocésain de Vancouver, sous la direction de sa présidente, Yolanda Broderick, a mené à bien un projet de sensibilisation pluriannuel visant à contacter tous les prêtres de l’archidiocèse et à leur demander de soutenir notre travail.
« J’ai réalisé que nous devions établir des liens au niveau pastoral, aller au-devant de chacun de nos pasteurs et les sensibiliser au travail de notre organisation. Je savais aussi que cela prendrait du temps, de l’engagement et un peu d’organisation, et que nous ne pouvions pas le faire seuls – nous avions besoin de l’Esprit Saint pour guider notre travail ».
– Yolanda Broderick, présidente du conseil diocésain de l’archidiocèse de Vancouver
Grâce à leur mobilisation, le conseil diocésain est passé de 23 représentant·e·s dans 18 paroisses à 64 représentant·e·s dans 46 paroisses !
Nos membres organisent des activités dans tout le pays, même dans notre conseil diocésain le plus septentrional, à Yellowknife la capitale des Territoires du Nord-Ouest ! Pour annoncer leur atelier en personne dans le cadre de notre campagne Solidaires pour la terre, nos membres ont fabriqué d’élégantes cartes d’invitation de style mariage, une touche spéciale qui a élevé l’atelier au rang d’événement spécial. Grâce à leurs efforts, près de 50 signatures ont été recueillies pour notre campagne !
Peu importe où qu’ils soient, que les groupes soient petits ou grands, nos membres font la différence !
Inspiré par l’encyclique Laudato Si’ du pape François, le programme DPCC jeunesse encourage les jeunes à agir par le biais d’une série de défis qui prennent la forme de badges. Chaque badge correspond à un thème particulier de la justice mondiale ou sociale.
Un des badges les plus populaires cette année était « Graine de moutarde ». Les élèves ont planté une graine de moutarde et l’ont vue pousser. Ils ont également amassé des « graines en forme de pièces pour soutenir nos partenaires, affirmant ainsi que, tout comme la graine de moutarde, les petits gestes peuvent faire une grande différence !
Le badge « Vérité et action » a été très apprécié par les participant·e·s, car cela leur a permis d’apprendre davantage sur la culture autochtone.
Cette année, 337 écoles (288 anglophones et 49 francophones) ont participé au programme DPCC jeunesse de Vancouver en Colombie-Britannique à St-Jean de Terre-Neuve.
Nous voulons souligner l’engagement de 22 représentant·e·s jeunesse dans les conseils diocésains : 11 francophones et 11 anglophones. Également, deux postes au sein du Conseil national de l’organisation sont réservés à deux personnes représentantes jeunesses, un poste francophone et l’autre anglophone.
Les représentant·e·s participent activement à la gestion des kiosques dans les universités, à la planification d’événements sur les campus, aux réunions des conseils diocésains, et à l’accompagnement des jeunes dans leur région.
En février 2024, 18 jeunes adultes se sont réunis à Montréal pour participer à l’Assemblée nationale jeunesse où ils ont passé la fin de semaine à se former, planifier et renforcer leur esprit d’équipe.
Quatre jeunes ont eu la chance de travailler à nos côtés grâce au Programme de personnes ambassadrices jeunesse Fabien Leboeuf. Ce programme porte désormais le nom d’un ancien directeur général de Développement et Paix – Caritas Canada qui était fervent défenseur de l’engagement des jeunes.
Cette expérience fort enrichissante a permis à nos ambassadrices et notre ambassadeur jeunesse d’interagir directement avec l’équipe d’engagement du public et avec les membres afin d’échanger et de repenser le monde ensemble.
Leur travail dans le cadre du programme leur a permis d’améliorer leurs compétences organisationnelles, leur leadership et leur confiance en soi. À travers l’organisation d’événements comme un concert-bénéfice à Moncton, et la participation à diverses activités comme l’événement Hunger on the Hill, les ambassadrices et l’ambassadeur jeunesse ont eu l’occasion d’approfondir leurs connaissances sur divers sujets notamment sur le plaidoyer et la souveraineté alimentaire.
Leurs activités ont permis à au moins huit jeunes adultes de s’engager à long terme en créant ou en rejoignant un groupe de jeunes et 150 autres jeunes ont été touchés par les événements de sensibilisation.
Toujours sous le grand thème quinquennal Nourrir l’espoir, nos campagnes 2023 et 2024 témoignent de la grande implication de nos membres. Que ce soit à l’automne ou au Carême, les campagnes créent des moments forts de solidarité et d’échange avec nos sœurs et frères de partout dans le monde.
La campagne de mobilisation 2023 Solidaires pour la terre a culminé en avril 2024 avec la remise à Son Excellence Beatriz Valle, ambassadrice du Honduras au Canada, d’une lettre signée par 52 629 Canadiennes et Canadiens. La lettre attire l’attention du gouvernement du Honduras sur les luttes des communautés de Guapinol et du secteur de San Pedro. Depuis 2015, elles protestent contre l’installation illégale d’une mine de fer à ciel ouvert dans le parc national Carlos Escaleras.
L’objectif initial de la campagne était de recueillir 32 000 signatures (1 000 pour chacune des 32 personnes inculpées au camp Guapinol), mais la population canadienne a répondu avec une solidarité si exceptionnelle que cet objectif a été largement dépassé.
Une délégation de cinq personnes, soutenue par plusieurs membres de l’organisation, a remis les signatures à l’ambassadrice à Ottawa. Pour les communautés de Guapinol et de San Pedro, cette rencontre fut un grand pas envers la reconnaissance de leurs droits, car elle a envoyé un message fort au gouvernement hondurien et un message d’union et d’espoir aux communautés.
Pour le Carême de partage 2024, nous avons porté notre regard sur les paysannes et paysans, les petites agricultrices et petits agriculteurs qui nourrissent le monde tout en prenant soin de la Terre. Nous avons été à la rencontre de trois partenaires sur trois continents qui accompagnent les communautés à être plus résilientes, à pratiquer l’agroécologie, à diversifier leurs revenus ou à faire valoir leurs droits face à la contamination de leurs terres.
Pour le webinaire national de lancement de la campagne, 220 personnes ont rencontré virtuellement Eva Colque, directrice de la Fundación NUNA en Bolivie et Nnimmo Bassey, directeur de HOMEF au Nigeria.
À la fin février, nous avons eu la chance d’accueillir en Colombie-Britannique notre partenaire Karno Batiran, directeur de PAYOPAYO en Indonésie. Lors de sa visité de solidarité, il a participé à 18 événements, a rencontré plus de 500 personnes, dont deux évêques et un député, a visité deux universités, sept paroisses, des fermes et des groupes de protection de l’environnement.
La campagne Carême de partage est avant tout la campagne annuelle de collecte de fonds de Développement et Paix – Caritas Canada. Cette année, nos différentes initiatives ont permis de récolter plus de 6 millions $. Nous sommes très reconnaissants envers nos membres, nos donatrices et nos donateurs.
Le projet Voix sans frontières pour la défense de la vie et du territoire, dans le cadre du programme Nouveau Québec sans frontières (NQSF) a pris fin le 31 mars 2024. Bénéficiant de l’appui financier du ministère des Relations internationales et de la Francophonie (MRIF) du gouvernement du Québec, ce projet de solidarité internationale de trois ans a été mis en œuvre avec succès en Colombie, au Honduras et au Québec.
Grâce au projet, quelques communautés en Colombie et au Honduras ont renforcé leurs capacités pour la défense de leur territoire et des droits humains, incluant des droits environnementaux, afin de poursuivre leur lutte pour construire des sociétés basées sur la paix, la réconciliation, et la justice sociale et environnementale. Les membres et sympathisant·e·s de Développement et Paix – Caritas Canada au Québec ont été sensibilisés et mobilisés sur les différents enjeux locaux en Colombie et au Honduras et sur le travail essentiel mené par nos partenaires au moyen de plusieurs activités liées aux visites de solidarité en 2023 de Raquel Soto de Colombie et d’Elvin Hernández du Honduras.
En complément des documentaires réalisés dans le cadre du projet par nos partenaires, Développement et Paix – Caritas Canada a produit le documentaire « Dans les coulisses de notre travail ». On y découvre comment s’articule notre travail de partenariat au Sud et de mobilisation au Nord, et ce, en passant par la conception à la réalisation de nos projets et campagnes.
Les donatrices et les donateurs jouent un rôle clé dans la réalisation de notre mission. Sans leur générosité et leur engagement notre travail ne serait pas possible. Nous les remercions pour leur soutien !
de la part de 4 419 donatrices et donateurs dont 178 nouvelles personnes.
Les Partagens exercent une influence significative tout au long de l’année. Ils nous permettent d’assurer la stabilité financière, de planifier un travail de transformation à long terme et de répondre rapidement aux urgences humanitaires.
Nous souhaitons la bienvenue aux 178 personnes qui sont devenues donatrices mensuelles Partagens à l’occasion du Carême de partage 2024. Bénéficiant d’un fonds de contrepartie mis sur pied par de généreuses personnes donatrices et des communautés religieuses, leur contribution annuelle de 85 554 $ a été doublée pour atteindre un mondant de 171 108 $ !
reçus d’une valeur de 2 805 331 $.
Un don testamentaire est avant tout un geste profond de générosité. Il permet à une personne de répartir ses biens selon ses volontés, tout en poursuivant son engagement envers une cause qui lui tient à cœur.
Simple et accessible, le don testamentaire donne droit à un reçu fiscal qui procurera un allégement fiscal à votre succession. Devenir Partenaires de l’espoir est une manière de laisser un héritage durable qui soit en harmonie avec ses valeurs et ses convictions.
provenant de 19 dons de titres boursiers.
Donner des titres boursiers est une stratégie simple et efficace pour atténuer l’impact fiscal des investissements qui ont pris de la valeur depuis leur acquisition. Que ce soient des actions, des obligations, des placements à terme ou des fonds communs de placement.
Le don de titres boursiers permet de bénéficier d’une exemption totale de l’impôt sur les gains en capital et génère un reçu fiscal pour les déclarations de revenus.
Ce choix stratégique permet à la personne donatrice ou à la société de gestion de contribuer davantage tout en préservant ses liquidités.
dans le Fonds de Solidarité.
Les dons effectués dans le Fonds de Solidarité sont investis à perpétuité. Les revenus de ce fonds nous permettent de cibler les régions du monde qui font face à de grands défis ; de mettre en œuvre des programmes d’aide humanitaire, de développement communautaire et d’éducation à plus long terme ; et de renforcer le pouvoir des femmes pour changer le monde.
En contribuant au Fonds de Solidarité, les personnes donatrices nous permettent de relever des défis majeurs et de créer des alternatives plus justes et plus durables à des structures sociales, politiques, économiques et environnementales injustes tout en bénéficiant d’un avantage fiscal.
Nous demeurons éternellement reconnaissants envers les communautés religieuses et les fondations qui ont accordé des contributions remarquables au Fonds de Solidarité.
Cette année notre équipe a été présente dans plusieurs événements de grande envergure à l’international et au Canada.
En mars 2024, la présidente de notre Conseil national, Brenda Arakaza a participé à la Commission de la condition de la femme des Nations Unies à New York.
Elle a animé le panel « Contextes fragiles, femmes fortes : Le rôle des chefs religieux et des organisations confessionnelles dans la promotion du leadership féminin » en compagnie, entre autres, du secrétaire général de Caritas Internationalis, Alistair Dutton.
Légende photo : Brenda Arakaza avec Hélène Drainville (à droite), ancienne sous-ministre adjointe du ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec.
En mai 2024, Mayalène Lavigne-Martel, notre coordonnatrice de campagnes, a eu la chance de nous représenter à Lisbonne alors que l’organisation portugaise FEC accueillait la COMED. Cette conférence annuelle de trois jours permet aux représentant·e·s des équipes de communication, de sensibilisation et de collecte de fonds de la CIDSE de se réunir pour échanger sur leur travail, les meilleures pratiques et pour préparer l’avenir.
Mayalène a notamment présenté notre travail sur UNDROP dans le cadre de la campagne Cultivons nos droits et animé une discussion sur la collecte de fonds entre pairs.
En août, Joan Gauthier, notre directrice du développement philanthropique a pris part à la rencontre de la Ligue des femmes catholiques du Canada (CWL pour son acronyme anglais) à Saskatoon. Cette rencontre est venue consolider les liens que nous avons depuis 1969 avec la CWL. En effet, les membres de la Ligue contribuent au programme « 1 % » pour soutenir nos projets qui viennent en aide aux femmes les plus vulnérabilisées dans les pays du Sud.
Pour la période 2024-2026, la Ligue soutient deux projets clés qui aident les femmes et les jeunes à lutter contre l’insécurité alimentaire, l’un dans la région du Sahel et l’autre en Somalie. En mettant de côté 1 % de leurs dépenses personnelles et des fonds recueillis par les conseils paroissiaux, les membres de la CWL ont un impact réel sur la vie de milliers de femmes en quête de justice sociale et économique pour elles-mêmes, leurs familles et leurs communautés.
Nous leur témoignons une immense reconnaissance pour leur engagement et leur soutien constant.
Que ce soit au sujet de nos campagnes ou de notre plaidoyer pour Gaza, cette année nous sommes apparus 79 fois dans des journaux, sites Web et radios francophones, anglophones et hispanophones.
Les membres de notre équipe ainsi qu’un de nos visiteurs de solidarité ont pris la parole pour parler de notre travail et sensibiliser les gens à travers le Canada.
Lors des Journées québécoises de la solidarité internationale en novembre 2023, un de nos projets au Brésil a été mis de l’avant dans le cahier spécial du Devoir. Dans le même journal, l’Indonésie et le travail de notre partenaire PAYO PAYO ont été présentés dans le cahier de la Semaine du développement international en mars 2024.
Jason Cegayle, notre animateur pour Manitoba et Thunder Bay a donné une entrevue à la radio pour parler de la campagne du Carême de partage Cultivons nos droits et de notre travail.
Également, notre campagne Solidaires pour la terre a été couverte par plusieurs médias, notamment, Radio-Canada international et une radio hispanophone de Toronto. Elvin Hernández a été interviewé pour expliquer la campagne et la situation de Guapinol, et Romina Acosta, notre conseillère en communications et relations publiques a parlé de la conclusion de la campagne et de la rencontre avec l’ambassadrice du Honduras au Canada.
et 7 communiqués de presse publiés sur notre site Web.
vues par 33 186 utilisatrices et utilisateurs uniques.
nous suivent sur nos différents réseaux sociaux.
ont reçu 21 infolettres et appels aux dons.
C’est avec une grande fierté que nous avons lancé en février notre toute première série de balados Voix solidaires pour amplifier les voix de la justice, célébrer la diversité et faire preuve de solidarité avec les communautés proches et lointaines.
À travers Voix solidaires l’empathie rencontre l’action pour nous faire découvrir des histoires de résilience du monde entier.
Au total, quatre épisodes bilingues et deux unilingues ont été réalisés.
Disponible sur Spotify et SoundCloud, la série a été écoutée plus de 1 500 fois.
C’est du fond du cœur que nous, à Développement et Paix – Caritas Canada, tenons à vous remercier, toutes et tous, membres, donatrices, donateurs, communautés religieuses et sympathisant·e·s !
Nous rappelons avec reconnaissance le soutien financier du gouvernement du Canada, via Affaires mondiales Canada; du gouvernement du Québec, via le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et celui des Relations internationales et de la Francophonie, du Conseil manitobain pour la coopération internationale, de la Banque canadienne de grains, ainsi que de la Ligue des femmes catholiques du Canada dans l’accomplissement de notre mission.
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Notre programme de coopération international est réalisé en partie avec l’appui financier du gouvernement du Canada agissant par l’entremise d’Affaires mondiales Canada.
Développement et Paix – Caritas Canada est l’organisme officiel de solidarité internationale de l’Église catholique au Canada et le membre canadien de Caritas Internationalis.
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