Bien commun

Dans nos actions et au sein de nos sociétés, nous ne devons pas nous arrêter à ce qui est bon pour nous, ou pour quelques personnes, mais plutôt à ce qui est bon pour tous les êtres humains et pour la planète. Nous devons aimer notre voisin, ici ou ailleurs dans le monde, au-delà de tout intérêt commercial.

Bien commun

Dieu a destiné la terre et tout ce qu’elle contient à l’usage de tous les hommes et de tous les peuples, en sorte que les biens de la création doivent équitablement affluer entre les mains de tous, selon la règle de la justice, inséparable de la charité.

Les exigences du bien commun… concernent avant tout l’engagement pour la paix, l’organisation des pouvoirs de l’État, un ordre juridique solide, la sauvegarde de l’environnement, la prestation des services essentiels aux personnes, et dont certains sont en même temps des droits de l’homme : alimentation, logement, travail, éducation et accès à la culture, transport, santé, libre circulation des informations et tutelle de la liberté religieuse. Il ne faut pas oublier l’apport que chaque nation est en devoir de fournir pour une véritable coopération internationale, en vue du bien commun de l’humanité tout entière, y compris pour les générations à venir. 

Exemple en action :

Développement et Paix ― Caritas Canada appuie des organisations qui œuvrent pour le bien de communautés entières, et non pour quelques individus ou entreprises. Même si Dieu souhaite que toute l’humanité puisse bénéficier équitablement de la création, la recherche du profit morcelle et privatise la création, transformant ce don de Dieu en commodités qui s’achètent et se vendent, et ne profitent pas à tous.

L’eau en est un bon exemple. Depuis 2003, nous avons travaillé à promouvoir le caractère public de l’eau, tant ici qu’à l’étranger. Traditionnellement, l’eau se partageait entre les paysans locaux. Aujourd’hui pourtant, la Banque mondiale et d’autres institutions internationales pressent les États de privatiser la gestion de l’eau et d’autres ressources naturelles. Nos partenaires travaillent à renforcer la gestion communautaire de l’eau, et ils exigent un meilleur contrôle de l’eau par les pouvoirs publics, un meilleur accès à l’eau pour les populations des zones rurales et urbaines, et le droit des populations à bénéficier de leurs sources d’eau, lacs, fleuves et rivières.

Ici au pays, Développement et Paix ― Caritas Canada a fait la promotion de « zones libres d’eau embouteillée ». En 2003, nos membres présentaient à leurs gouvernements municipaux une Déclaration sur l’eau en cinq principes, dont les personnes avant le profit, l’accès à l’eau en tant que droit humain fondamental, et l’eau en tant que bien commun et non comme ressource à exploiter au profit de personnes ou d’entreprises.

Travailler pour le bien commun ne nous fait pas renoncer à notre individualité, cela nous permet d’explorer et de renforcer nos propres capacités, tout en créant l’espace pour que d’autres puissent faire de même.

DÉCOUVREZ LES 10 PRINCIPES DE L'ENSEIGNEMENT SOCIAL de l'Église

Effectuez votre recherche

Restez informé·e

Ne manquez rien sur le travail de nos partenaires internationaux ou sur nos campagnes de sensibilisation et de mobilisation.

Inscrivez-vous dès maintenant à notre infolettre.