Source : AELF (Association Épiscopale Liturgique pour les pays Francophones)
Deuxième livre des Chroniques 36, 14-16, 19-23
Psaume 136 (137), 1-2, 3, 4-5, 6
Éphésiens 2, 4-10
Jean 3, 14-21
Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle.
— Jean 3, 16
L’amour de Dieu pour l’humanité et notre interconnexion
Par Patricia Walsh Warren, animatrice pour Terre-Neuve et le Labrador
Le Carême est un temps de réflexion, de pénitence et de discipline spirituelle. Si nous prenons le temps de réfléchir, de penser sérieusement à notre cheminement dans la vie, nous pouvons discerner des erreurs dans les voies que nous avons empruntées dans le passé. Cela peut nous amener à faire pénitence pour nos actions erronées. Ce processus crée en nous l’approche disciplinée nécessaire à l’approfondissement de notre foi et de notre spiritualité personnelle.
Dans Laudate Deum, le pape François nous rappelle que « tout est lié ». Pendant le Carême, nous réfléchissons non seulement à notre propre vie et à notre propre parcours, mais aussi à notre interconnexion avec le monde et les personnes qui le composent. Le pape François ajoute : « personne ne se sauve tout seul ». Cela signifie que nous avons toutes et tous un rôle à jouer pour veiller à ce que les droits humains et environnementaux de celles et ceux qui vivent dans le monde de Dieu soient pleinement respectés.
Nous nous trouvons aujourd’hui au quatrième dimanche de Carême, à mi-chemin de notre voyage de réflexion, de pénitence et de discipline spirituelle. Les lectures d’aujourd’hui nous rappellent l’importance de vivre notre foi à travers les bonnes œuvres et le service aux autres. Nous sommes appelés à être les témoins de l’amour du Christ dans le monde, à refléter sa lumière et à partager son message d’espoir avec celles et ceux que nous rencontrons. Nous sommes appelés à agir, à jouer le rôle qui, selon le pape François, nous incombe à toutes et tous pour nous sauver les uns les autres.
En Bolivie, cet appel à l’action a été entendu par la Fundación NUNA, une organisation partenaire de Développement et Paix – Caritas Canada. NUNA contribue au développement économique, politique, social et culturel des communautés qu’elle dessert, en établissant des relations justes et équitables pour préserver la vie et la nature.
La Bolivie est très vulnérable aux changements climatiques. Dans la région montagneuse du nord, les déséquilibres du microclimat de l’écosystème du lac Titicaca provoquent à la fois des pluies anormalement abondantes et de longues périodes de sécheresse et de froid. La Fundación NUNA aide les communautés autochtones et paysannes de la région à faire face à ces changements.
Avec notre soutien et grâce à la générosité de personnes comme vous, NUNA accompagne les agricultrices et les agriculteurs locaux dans l’adaptation de leurs pratiques agricoles avec des méthodes de gestion des terres et de conservation de l’eau afin qu’ils puissent assurer leur souveraineté alimentaire. Les participant·e·s bénéficient d’un apprentissage continu grâce aux échanges d’expériences sur le terrain. À ce jour, 779 personnes ont participé à des projets d’agriculture, d’élevage et de transformation alimentaire. Un véritable exemple de la manière dont nous sommes toutes et tous liés et dont nous partageons la prise en charge de l’humanité et de la création.
En ce temps de Carême, prenons le temps de réfléchir à l’amour profond que Dieu porte à toute l’humanité et partageons-le avec lui. Ressentons le lien qui nous unit à tous les habitants de la planète. Renouvelons notre engagement à vivre notre foi par des œuvres d’amour et de service, comme celles de la Fundación NUNA, en partageant la bonne nouvelle de l’Évangile avec celles et ceux qui nous entourent.