Plus de 500 personnes de partout au Canada ont participé au JEÛNEsolidaire, recueillant plus de 16 000 $ pour nos programmes et projets.
Le JEÛNEsolidaire est un événement d’une durée de 25 heures organisé par Développement et Paix qui réunit habituellement les étudiants des écoles catholiques pour qu’ils apprennent et « vivent » les défis de la pauvreté par le biais du jeûne et de diverses activités et réflexions. La pandémie ayant empêché la tenue du JEÛNEsolidaires en personne pour la deuxième année consécutive, nous avons organisé une version virtuelle de cet événement très attendu les 11 et 12 mars 2021. Plus de 500 personnes de tous âges et de partout au Canada ont donc « Zoomé » ensemble pour l’occasion.
Le jeûne, ainsi que des prières, des jeux, des réflexions, des documentaires et des discussions ont permis aux personnes participantes d’approfondir leur compréhension de l’esprit de Développement et Paix et de l’appel catholique à la solidarité. Elles ont répondu à cet appel non seulement en recueillant plus de 16 000 $ pour des projets communautaires dans le Sud, mais aussi (et surtout) en acquérant une meilleure compréhension des causes structurelles de la pauvreté et de l’injustice. Les personnes participantes sont reparties avec la certitude valorisante que leurs actions ici au Canada peuvent faire une réelle différence dans la vie de nos sœurs et frères du Sud.
Voici les impressions de quelques étudiants sur l’expérience de JEÛNEsolidaire.
Connecter ensemble, s’exprimer, se réaliser
Luke, un étudiant de la Commission scolaire catholique du district de York, a déclaré : « Depuis quelques années, j’avais un grand désir de travailler avec d’autres étudiants voulant aussi rendre le monde meilleur… et la participation à ce JEÛNEsolidaire m’a aidé à le faire. »
Une étudiante de l’école secondaire Sainte-Marguerite-d’Youville à Brampton, en Ontario, a déclaré : « Pouvoir écrire sur Padlet ce que je pense de Développement et Paix et de son incroyable travail était rafraîchissant. De plus, j’ai apprécié lire les réflexions des autres et regarder les différentes images que les gens avaient téléchargées… ».
« Avant, quand je pensais aux catastrophes naturelles comme les typhons, je les voyais comme des conséquences se produisant dans le futur », a admis Luke. Un documentaire qu’il a regardé pendant le JEÛNEsolidaire lui a fait réaliser que « ces catastrophes naturelles se produisent déjà. Cela m’a rappelé qu’il fallait mieux prendre soin de la Terre… ».
Luke considérait également les organisations non gouvernementales comme de simples fournisseurs d’aide. Il a fini par comprendre « que l’idée n’est pas d’aider les gens, mais de leur donner les ressources dont ils ont besoin pour s’aider eux-mêmes ». En effet, le JEÛNEsolidaire cherche à présenter les personnes pauvres et sinistrées comme des personnes dignes et courageuses possédant la possibilité, avec un peu de soutien, de reconstruire leur propre vie. « C’est quelque chose que je n’aurais jamais appris si je n’avais pas participé à ce JEÛNEsolidaire ».
La foi et la solidarité
Une étudiante de l’école secondaire catholique Bishop Reding à Milton, en Ontario, a déclaré : « JEÛNEsolidaire me fait penser à l’espoir, à la solidarité et à la paix dans le monde. Il me permet d’avoir foi en l’humanité. Il vous donne un aperçu de ce que nous devons penser, en tant qu’humains, aux choix que nous faisons chaque jour…. JEÛNEsolidaire vous permet également de réfléchir sur vous-même… et de prendre le temps de vous demander comment vous pourriez rendre le monde meilleur…. Ici, nous exerçons notre foi et notre jeûne ensemble, comme une unité ».
Une étudiante de l’école secondaire Saint Michael à Bolton, en Ontario, a déclaré : « J’ai appris que la signification de la solidarité [était] de se rassembler en tant que frères et sœurs marchant les uns à côté des autres. Cela m’a permis de mieux comprendre l’importance d’établir une relation mutuelle. Je ne savais pas que la collecte de fonds est un système de partenariat qui permet de bâtir la solidarité en réglant les problèmes sociaux plutôt que de faire le travail pour les autres pays. »
Un étudiant de la Commission scolaire catholique du district de Dufferin-Peel a apprécié « l’engagement, l’intérêt, l’attention et la communication entre les personnes participantes. » Il a ajouté : « J’ai pu terminer tout le jeûne avec non seulement un corps frais et renouvelé par le jeûne, mais aussi un esprit clair sur l’importance de la solidarité et de nombreuses autres leçons. »
À la découverte de Développement et Paix
Une étudiante de la Commission scolaire catholique de Niagara, qui a appris que Développement et Paix soutient des partenaires « dans des domaines tels que l’agriculture, l’éducation, les actions communautaires et la défense des droits de la personne » et « sensibilise les Canadiennes et Canadiens », a estimé que « JEÛNEsolidaire est un moyen incroyable de s’impliquer dans la justice sociale à travers le monde. Il y a beaucoup d’activités et de conversations amusantes qui, je pense, plairont à tous ceux qui aiment aider les autres. »
« Je ne savais pas que le JEÛNEsolidaire était une initiative à laquelle participaient des gens de tout le Canada », a déclaré un étudiant de la Commission scolaire catholique du district de Dufferin-Peel. Il a ajouté : « Je suis content que ce soit ainsi parce que j’ai pu établir des liens avec beaucoup de personnes différentes qui partagent beaucoup d’expériences différentes et ont des points de vue différents. »
Le programme du JEÛNEsolidaire incluait des témoignages de nos partenaires aux Philippines.
Une recommandation qui résonne
Lorsqu’on lui a demandé comment il inviterait d’autres personnes à participer à de futurs JEÛNEsolidaires, Luke a répondu : « En plus de gagner des heures de bénévolat [qui comptent pour des crédits scolaires], participer à un JEÛNEsolidaire est un excellent moyen de rencontrer de nouvelles personnes et de collaborer avec elles afin de gérer divers problèmes de justice sociale dans le Sud. »
Luke recommanderait également l’opportunité « d’entendre les témoignages d’autres personnes qui travaillent avec Développement et Paix depuis des décennies ainsi que des personnes touchées par des catastrophes naturelles » et « d’apprendre comment conquérir des problèmes de justice sociale et rendre le monde meilleur. »